Mark Hadj Hamou

Tout a commencé avec une webcam et un vieux PC familial. J’avais à peine 10 ans quand j’ai commencé à bricoler des vidéos avec Movie Maker, souvent sans queue ni tête, mais déjà avec l’envie de raconter quelque chose. Cette envie ne m’a jamais quitté.

Fils d’expatriés, j’ai grandi entre avions et valises, fasciné par les autres cultures, attiré par ce qui m’échappait. En 2015, je reçois mon premier appareil photo, juste avant un voyage aux États-Unis. Mais c’est en Inde, l’année suivante, que tout bascule. Cinq mois de voyage, de chaos, de couleurs, de visages marqués par la vie, et une révélation créative. Je me découvre une passion viscérale pour la photo. Là-bas, quelque chose s’allume.

À mon retour, je retourne brièvement à la vie de bureau. Mais impossible de faire comme si de rien n’était. Alors en 2018, je saute le pas : je démissionne et je pars pour six mois en Asie du Sud-Est, avec un objectif simple et un peu fou : construire un portfolio et me lancer pour de bon.

Depuis, mon appareil ne me quitte plus. Rwanda, Islande, Namibie, Canada, Maroc, Suisse, Dubaï… Je documente le monde, toujours avec la même approche : discrète, sincère, humaine.

Ce que j’aime, c’est me fondre dans le décor, capter un regard, un geste, un moment qui n’était pas prévu. Pas de pose, pas de mise en scène. Ce qui compte, c’est la vérité de l’instant.

Ma photo ne cherche pas la perfection technique. Elle cherche l’émotion. L’histoire. L’empreinte de ce qui a vraiment eu lieu.